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 bambi siloé hastings-echolls ღ do you believe in magic ?

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bambi siloé hastings-echolls ღ do you believe in magic ? Vide
MessageSujet: bambi siloé hastings-echolls ღ do you believe in magic ?   bambi siloé hastings-echolls ღ do you believe in magic ? Icon_minitimeJeu 15 Déc - 15:44



Bambi Siloé Hastings-Echolls
feat. nina dobrev

Carte d'identité

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Salut, moi c'est B. Siloé Hastings-Echolls, et j'ai actuellement 17 ans ans. Je suis né(e) dans la ville de Exeter en Grande Bretagne le 21 avril 1925. Il y a maintenant quelques années, je me suis rendu(e) compte que j'avais une préférence pour les hommes et du coup, on me calcule en tant que votre hétérosexuelle, ce qui me va plutôt bien je pense. Voilà pour la petite présentation et à très bientôt j'espère !

Magiquement vôtre

De quel sang êtes vous ?
Mes parents ne m'ont jamais cachés ma nature, j'ai toujours su que j'étais une sorcière mais je n'ai compris le sens de ce mot que quand des livres ont commencés à voler autour de moi. Je suis de sang pur. Le sang le plus noble qui existe dans le monde des sorciers cependant, je ne me suis jamais sentie supérieure aux autres, j'ai même fréquenté l'école moldu jusqu'à mon entrée à Poudlard.

C'est les épreuves de la vie qui font qui nous sommes .. Quel est ton caractère ?
Cultivée, observatrice, à l'écoute, réfléchie, calculatrice, imaginative, silencieuse, impassible, travailleuse, loyale, persévérante, anticonformiste, insolente, rêveuse, traumatisée, distante, sensible, fière, émotive, curieuse, calme.

Quelle baguette mister Ollivander, ou mister Gregorovitch vous a-t-il vendu ? Ou bien, quelle est la baguette que vous avez hérité de vos aïeuls ? (bois, cœur, taille, principale qualité)
Ollivander m'a fait essayer trois baguettes avant de trouver celle qui me correspondais. Ma baguette, est ce depuis ma première année à Poudlard est faite en bois d'aulne et elle renferme un cheveu de vélane. Ma baguette doit être relativement souple puisque ma matière de prédilection sont les sortilèges.


Si tu avais la capacité de créer un Patronus, quelle forme prendrait-il ?
Mon patronus est une biche. Je pense que c'est dû au fait que je m'appelle Bambi mais après avec toute les bizarreries de la magie, qui sait ?

En rangeant un peu les armoires pleines de poussières de la maison de ta grand-mère, tu tombes sur un épouvantard, qui deviendrait-il ?
Je n'ai jamais rangé les armoires pleines de poussières, de la maison de ma grand-mère mais j'ai déjà vu un épouvantard. C'était moi, moi en colère. J'ai du sang de vélane, quand je suis énervée, je deviens laide, ma tête devient semblable à celle d'une harpie. J'ai eu peur. Pour la première fois de ma vie, je me suis effrayée.

Quelles sont tes matières de prédilection ? (potions, défenses contre les forces du mal, astronomie, sortilèges ...)
Je ne suis pas quelqu'un de vantard comme les filles de Serpentard. Je me considère comme une élève moyenne, qui fait tout son possible pour réussir quand il y en a besoin. Néanmoins, je dois dire que les matières dans lequel, j'ai le plus de faciliter sont les sortilèges et les défenses contre les forces du mal. En revanche, j'ai une sainte horreur des cours de divination et des cours de vol.

Si tu es en 6ème ou 7ème année, quelles matières as-tu choisi pour tes ASPIC, combien de BUSE as-tu eu, et quel métier désirerais-tu faire plus tard ?
J'ai eu dix BUSE mais j'en ai passé onze. J'ai eu optimal en défense contre les forces du mal, étude des moldus et en sortilège. Effort Exceptionnel en Soin aux créatures magiques, Histoire de la Magie, Arithmantie, Etude des Runes, Botanique et Métamorphose. J'ai eu acceptable en Astronomie et Désolant en divination. Pour les ASPIC j'ai chosi de prendre Défense contre les forces du mal, Sortilèges, Métamorphose, Histoire de la magie, Potions, Etude des moldus et Astronomie.


Derrière le masque

Hello tout le monde, sur le forum je suis B. Siloé Hastings-Echolls alias Liimonade ou POOR THINGS. En réalité je m'appelle Iris et j'ai seize ans. J'adore écrire mais je déteste lire. Les seuls bouquins auxquels je suis accro sont les HP of course et les Guillaume Musso (a). Je suis cinéphile. Le seul moyen de me corrompre c'est avec du chocolat bambi siloé hastings-echolls ღ do you believe in magic ? 98630. J'adore faire la cuisine, regarder la télé quand il pleut où quand je m'ennuie. Je regarde Gossip Girl, Glee, TVD, 90210, Pretty Little Liars, Hart of Dixie, Grey's Anatony, Private Practice, Downton Abbey (a).... Je ne peux pas vivre sans mes amis. J'aime sortir et faire la fête. Ma vie est fini si on m'empêche de faire du shopping ( j'ai tellement de vêtements que mes deux penderies ne me suffisent plus ). Dans la vie, je ne suis pas quelqu'un de bordélique, j'aime que ce soit pareil sur les forums ! Autrement je suis quelqu'un de gentil, d’attentionnée et à l'écoute des autres, toujours disponible si vous avez le moindre problème. Je me tape des délires assez bizarre parfois, sachez le =). xoxo mes choux :D
bambi siloé hastings-echolls ღ do you believe in magic ? Ob7d



Dernière édition par B. Siloé Hastings-Echolls le Mar 20 Déc - 1:02, édité 8 fois
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bambi siloé hastings-echolls ღ do you believe in magic ? Vide
MessageSujet: Re: bambi siloé hastings-echolls ღ do you believe in magic ?   bambi siloé hastings-echolls ღ do you believe in magic ? Icon_minitimeJeu 15 Déc - 16:32




Il était une fois ..

Siloé est née à Exeter, le chef lieu de la région du Devonshire. Elle descend d'une longue famille de manufacturier et de sang pur. Elle a partagé son enfance entre sa ville natale et la capitale, Londres. Son père est revenu de la guerre en 1918, gravement blessé et traumatisé. Sa naissance était inespérée néanmoins ce n'est pas cet événement qu'il l'empêcha de se suicider lorsqu’elle avait sept ans. Elle vit très mal le fait d'être une vélane, c'est un handicap qui est trop lourd à porter pour elle. Sa mère est morte sous les bombardements d'Exeter par la Luftwaffe, il y a quelques semaines. Elle se retrouve orpheline et en charge de sa petite soeur. Fiancée contre son grès avec un autre sorcier issu d'une puissante famille de sorcier elle essaye de s'en défaire.


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« l'enfance c'est de croire qu'avec le sapin de Noël et trois flocons de neige toute la terre est changée. »

Je suis née au printemps de l'année 1925, le 21 avril plus précisément. Mes parents, Matthew Echolls et Elizabeth Echolls, Hastings de son nom de jeune fille, descendent tous deux, de puissante famille de sorcier et portent le fardeau qu'il en coute. Je ne suis pas un enfant de l'amour. Le mariage de mes parents n'est qu'un contrat passer entre mes deux familles et mes parents n'en n'étaient que les marionnettes. Peut-être est ce pour ça, que j'ai grandi sans l'amour d'une père accompagné de la culpabilité d'une mère. Je n'ai jamais réellement su s'il m'aimait même si, j'aimais penser que c'était le cas.

♔♔♔


« Demain, et demain, et demain ! C’est ainsi que, à petits pas, nous nous glissons de jour en jour jusqu’à la dernière syllabe du temps inscrit sur le livre de notre destinée. ... Quoi ? ». Assise en tailleur sur son lit. Un livre ouvert sur ses genoux. Siloé lisait .... où essayait de le faire. Les petites mouches noires imprimées sur le papier jauni n'avait aucun sens pour elle mais pourtant elle arrivait à les déchiffrer. De l'autre côté de encadrement de sa porte, l'homme lisait un journal. Cet homme, elle l'appelait quelques fois Père, mais n'arrivait pas à se résoudre à l'appeler papa. Dans un sens, son père la terrifiait, quand elle se levait, elle le trouvait toujours assis dans le même fauteuil et il resta là toute la journée, à attendre. Oui, mais quoi ? Elle s'était souvent poser la question, avant de s'endormir pendant qu'elle fixait les imperfections de son plafond. Pourquoi ? C'était triste mais elle s'était habituée à le voir dans cet état. Il n'était plus que l'ombre de lui même. Il était là, sans l'être. La petite fille passait des heures à inventer à un passé fantastique à son géniteur. Au cours de sa courte existence, elle ne l'avait jamais entendu prononcé plus que quelques phrases, mais elle se rappelait du son de sa voix, elle était neutre comme s'il se fichait de tout comme plus rien n'avait d’intérêt. Néanmoins, elle aimait l'entendre et elle aimait l'écouter, pendant les rares et les rares secondes où il parlait. Elle donnerait tout pour l'entendre à nouveau, rien qu'une dernière fois. En regardant, ce monsieur qui était faussement concentré sur la lecture de son journal, un frisson de mélancolie lui parcouru le dos. Avait-il toujours était comme ça ? La porte dérobait de sa chambre s'ouvrit silencieusement. Quelqu'un était rentré dans sa chambre, elle le savait et elle sentait sa présence mais elle préféra l'ignorait et continua à fixer son père qui portait un verre de scotch à ses lèvres. « Vous savez mademoiselle, votre père n'a pas toujours été ainsi » intervient discrètement Hannah, la vieille domestique qui était au service de la famille Echolls depuis de nombreuses années. Siloé se retourna de trois-quart et lui lança un regard aimant. Elle adorait Hannah, c'est la seule femme de la maisonnée sur qui elle se reposait, à qui elle pouvait demander conseil. « Comment était-il ? » demanda la petite fille, curieuse d'en découvert un peu plus sur celui à qui elle devait la vie, elle espérait qu'une partie du voile qui cachait le passé de son père allait s'envoler grâce à la domestique mais elle se mettait aussi des barrières à son imagination. « C'était un beau et intelligent jeune homme, intéressé et intéressant mais il se lassait très vite, trop vite. Il pensait que la guerre serait comblée son ennui. Il avait raison mais, il a vécu dans la misère et l'omniprésence de la mort ont eu raison de son engouement. Dès que monsieur votre père en a eu l'occasion, il s'est laissé blessé. Sa main droite a été totalement déchiquetée et depuis qu'il est rentré à Exeter, il est, malheureusement, comme vous le connaissez. ». Siloé buvait ses paroles comme une liqueur. Elle adorait qu'on lui raconte des histoires, surtout quand il s'agissait de son père. Elle reporta son attention sur la page qu'elle était entrain de lire, toutes ces petits points noirs collés, les uns aux autres n'avait pas grand sens. « ...et tous nos hier n'ont fait qu'éclairer pour des fous le chemin de la mort poussièreuse. Eteins-toi, éteins-toi, court flambeau ! La vie n'est qu'un fantôme errant, un pauvre comédien qui se pavane et s'agite durant son heure en scène, et qu'ensuite on n'entend plus ; c'est une histoire dite par un idiot, pleine de fracas et de furie, et qui ne signifie rien... »

♔♔♔


« Je suis si fier de toi ma fille ». La voix claqua dans le silence pesant qui régnait dans la demeure familial alors que la silhouette menue de la petite fille s'immobilisa, son sang se glaça, elle se tourna vers son père qui avait posé son journal sur l'accoudoir du fauteuil. Elle ne savait pas comment réagir, elle était pétrifiée de peur et pleine d’appréhension. Elle faisait face à son père pour la première fois, ses boucles brunes désordonnés tombait sur ses épaules et la chemise de nuit blanche, trop ample pour elle, se coupait en dessous des genoux. Des larmes commèrent à lui monter aux yeux. Son souffle était saccadé, comme si la voie qui menait l'air à ses poumons avait été coupée par le poids de cette révélation. Qu'est-elle censé dire sans paraître mal élevée où au contraire trop entreprenante ? Elle avait perdu tous ces moyens. Elle n'était pas capable de prononcé la moindre syllabe, trop abasourdie par la situation. Malgré l'obscurité qui avait envahi la pièce, la petite fille bien que tremblante examinait les moindres détails du visage de son père. Elle aimait la façon attendrissante qu'il avait de la regarder. C'est comme si il la voyait pour la première fois. Elle crut déceler une étincelle de satisfaction dans ses yeux. De son côté, son père semblait décidé à imprimer son visage dans sa mémoire. « Merci Père » s'exclama t-elle d'une voix étranglée, les yeux humides, elle n'allait pas tarder à pleurer alors qu'elle commençait à la nébulosité de la pièce. Elle ferma les paupières quelques instants, il fallait qu'elle refoule ses larmes. Elle savait que ce n'était pas correct de montrer ses faiblesses devant ses parents. Et encore moins devant son père, qui avait tant souffert. « J'ai quelques choses à t'avouer » continua son père. Siloé écarquilla les yeux tel un merlan frit. Elle admirait son père, ce héros mais de loin. Elle n'avait jamais était proche de lui, elle n'en n'avait jamais fait l'effort, lui non plus. Il était toujours resté dans son monde, elle en était exclue. Ils ne s'étaient jamais parler. En ce moment même, il était sur le point de commencer leur première conversation maladroite. Siloé se sentait mal à l'aise. « Je ne comprends pas ... » réagit-elle en détournant le regard, signe de sa gêne. « Je le sais et je ne m'attends pas à ce tu comprennes mais je tenais à te le dire moi même. Tu es une sorcière. » révéla son père en lui adressant un petit sourire. Il avait bien dit une sorcière ? Elle était une créature maudite qu'on brûlait sur le bucher. N'oublie pas de respirer se disait t-elle en essayant de maîtriser son souffle. Elle ne croyait pas ce qu'elle venait d'entendre. « Quoi ?! » finit-elle par répondre. Tout cela était absurde, les méchantes sorcières n'existaient que dans les comptes de fées qu'on lui lisait. « Je n'ai pas de pouvoirs magiques ... » fit-elle remarquer. « Ils ne se sont pas encore manifestés mais un jour ... tu verras ... tu comprends ... Tu es différente, nous le sommes tous dans la famille ... C'est notre secret. » rétorqua t-il alors de sa voix habituellement neutre. Il était entrain de retourner se terrer dans son mutisme. La petite fille comprit que ce n'était plus le moment pour soulever d'autres interrogation. « Retourne de te coucher maintenant, il est tard. » lui ordonna t-il. Au loin, dehors, elle entendit les douze coups de minuit sonner, alors, elle courut silencieusement se blottir sous ses draps.

→ « La résistance au changement n'est que le refus de la croissance. »

Cette nuit là, le sommeil agité de la petite fille fût secouer de cauchemars. « A MORT LA SORCIÈRE » hurlaient en cœur tous les gens qui s'étaient amassés dans la cour pavée. Au milieu de celle ci, un tas de brindille, facilement inflammable et derrière se tenait droit un immense poteau de bois. La porte massive s’ouvrit dans un grincement sourd, étouffé par les cris hystériques de la foule, deux hommes s'avancèrent vers la lumière, chacun avaient la main sous l'épaule de quelqu'un qui se laissait traînait. La petite fille aux boucles brunes et à la chemine de nuit salit gardait la tête baissé. La petite fille c'était elle. Dans son inconscient, Siloé comprit très vite ce qui allait lui arriver. On allait la brûler. Elle avait beau hurler REAGIT à la petite fille, rien ne pouvait arrêter son cauchemar. L'inconscient n'avait pas de barrières. Le bruit sourd d'une arme à feu se fit entendre, cela n'avait aucun rapport avec son ''rêve''. « PAPA ! » hurla t-elle soudain en se réveillant en sursaut. Le visage en sueur, son corps étaient en proie à des tremblement violents et incontrôlés. Depuis, elle fixait son père, il avait la tête anormalement penchée dans le vide, devant lui. Son hurlement trident avait dû réveiller une partie de la maison puisqu'elle vit accourir, en quelques secondes la domestique suivit de sa mère, enveloppée dans un peignoir de soie rose. « Ce n'est pas possible  » s'exclama très bas la jeune femme d'une voix tremblante, en caressant la joue de son mari. « Que se passe t-il ? » demanda la petite fille d'une voix désespérée en assistant impuissante à la scène qui se déroulait sous ses yeux d'où des larmes coulaient le long de ses joues. En remarquant, le désarroi de sa fille, madame Echolls courut la prendre dans ses bras. « Il ne s'est rien passé ma chérie ... rien du tout » disait-elle tout en couvrant son front de baiser pour essayer de la calmer. Après un regard soutenu de la jeune femme, Hannah ferma la porte de la chambre de la petite fille tandis qu'elle blottissait son dans le creux de l'épaule de sa mère. « Ce n'était qu'un mauvais rêve ma princesse. Rendors toi chérie. » chuchota t-elle à l'oreille de sa fille alors qu'elle la berçait doucement. Siloé se laissait faire et la voix de sa mère l’apaisa, la fatigue eût raison de son petit être. Elle s'endorma paisiblement, bercer par les bras et les paroles réconfortantes de sa mère.

♔♔♔


La joue collée contre la vitre du train, elle regardait avec nostalgie défiler le paysage, devant ses yeux impuissants. Elle n'avait pas envie de partir, malheureusement, sa mère en avait décidé autrement. Elle s'était réveillée les paupières lourdes, ce matin et pour la première fois depuis toujours, où depuis que sa mémoire fonctionne, elle avait vu le fauteuil vide. « Où est Père ? » avait-elle demandé alors que sa mère passait devant la porte de sa chambre. Elle semblait pressée. « Il dort » avait t-elle répondu en y entrant. « Écoute Siloé » avait-elle commençait en s'asseyant sur le bord de son lit. « J'ai téléphoné à ta grand-mère et tes grands-parents seraient ravis de t’accueillir chez eux quelques temps. J'ai donc décidé de ne pas les faire attendre. Tu pars pour Londres ce matin même. Dépêche toi de t'habiller. Hannah t'accompagneras. » avait-elle conclut avant de quitter la pièce. Il n'était jamais possible de négocier. Elle avait vraiment l'impression d'être un pion dont on disposait à sa guise, mais c'était une petite fille obéissante alors elle s'était hâté d'enfiler la robe en mousseline marron qu'on avait mis à sa disposition et deux heures plus tard, elle était emmenée loin de sa ville natale. « Pourquoi je suis obligée d'aller à Londres ? » demanda t-ellle alors à Hannah qui était assise en face d'elle. « Vous n'êtes pas contente d'aller chez vos grands-parents, mademoiselle ? » demanda t-elle alors l'air. « Bien sûr que si, seulement je ne me rappellent pas d'eux et puis on dit aussi que l'air de la capitale est polluée et il paraît que c'est pour cela que mes parents l'ont quittés. » se défendit t-elle alors que la campagne laissait progressivement place à un milieu plus urbain. « Quand vous étiez, vous alliez tous les étés à Londres. Vous adoriez. » lui rappela t-elle. « Vraiment ? » demanda la petite fille évasive. Comment pouvait-elle avoir aimé une ville dont elle n'avait pas garder le moindre souvenir ? Même pas une bribe. C'était étrange, mais au moins elle savait que si elle l'avait vraiment aimé autrefois, elle pourrait l'aimer encore une fois.

♔♔♔


« Tiens toi droite sur ta chaise, chérie ! » s'exclama sa grand-mère Echolls, en la voyant avachie sur sa chaise. Siloé n'avait pas l'habitude des repas de famille. Elle ne savait pas comment se tenir en société, elle n'avait jamais vraiment quitté sa ville natale. Son éclat de voix avait brisé le silence effrayant qui régnait dans l'immense salle à manger des Echolls segnior. Les couverts en argent claquait parfois sur les vieilles assiettes en porcelaine. « Pardonnez moi grand-mère. » s'excusa t-elle en se hissant dans le fond de sa chaise. « Tu es beaucoup plus élégante et gracieuse comme cela, mon enfant. » dit-elle avec une satisfaction non dissimuler. Siloé esquissa un sourire. Elle était encore dans la phase de son enfance où elle était prête à tout faire pour faire plaisir à ses ascendants. « Avez-vous des nouvelles de mère ? » demanda la petite fille pour combler le silence. Depuis six mois qu'elle était ici, elle n'avait pas reçu la moindre lettre à croire qu'elle l'avait complétement abandonné mais Siloé n'osait y penser, elle connaissait suffisamment sa génitrice pour savoir qu'une telle pensée ne pouvait traversé son esprit. Londres était une ville très divertissante. Il y avait des choses à faire et des choses à voir mais la capitale était trop animée pour une petite fille de son âge. La ville ne siait pas au caractère de Siloé, qui ne rêvait que de calme et de tranquillité. « Oui. Elle a réclamé ta présence. Il semble que tu rentres en fin de semaine. » répondit sa grand-mère en piquant dans une feuille de salade qu'elle porta à sa bouche. Siloé tenta de dissimuler un sourire, c'était la meilleure nouvelle qu'elle avait entendu depuis de nombreux mois. Elle allait de nouveaux pouvoir courir pieds-nus sous la pluie sans craindre les regards noirs que sa grand-mère lancé aux jeunes filles de mauvaises réputations.

♔♔♔


Assise au bord de son lit, ses petites jambes pendaient dans le vide. Elle les agitait pour faire de l'air, en attendant, cela l'occupait. Elle n'avait plus rien à contempler. Le tableau était vide, le fauteuil également. Son père n'était plus là. Du jour au lendemain, il avait tout simplement disparu. « Écoute mon ange ... » dit-elle en faisant irruption dans la pièce d'en face. « Il faut que je te dise quelque chose ... » continua t-elle en s'asseyant à côté de sa fille. Elle coinça une mèche de cheveux derrière l’oreille de sa fille pour lui dégager le visage. « C'est à propos de ton père » lâcha t-elle pour attirer son attention. Siloé détourna le regard du fauteuil pour fixer avec insistance sa mère. « Il dort encore ? » cracha t-elle avec un mépris qui lui était inconnu. « Oui. Et, il dormira pour toujours. » annonça sa mère. Des torrents de larmes dévalèrent instantanément ses joues. « Il est mort » se dit-elle a voix haute avant de se jeter sur son oreiller pour laisser libre court à ses larmes. Elle sentit les mains de sa mère sur ses épaules mais elle n'en avait que faire. Elle n'avait qu'une seule véritable envie : pleurer jusqu'à en mourir à son tour. Oui, elle était réellement entrain de pleurer l'homme qui ne lui avait jamais porté le moindre intérêt, qui ne lui avait jamais montrer une preuve de son affection. Tous ces jours, qu'elle avait passer à le contempler lui avait suffit pour apprendre à aimer son père, même si, c'était à sens unique. Mais ce n'était pas uniquement qu'elle pleurait. Elle était en colère contre elle-même. Elle s'en voulait de ne pas avoir compris que quand son père lui avait parlé, il lui faisait surtout ses adieux. D'une manière, cela voulait dire qu'il tenait suffisamment à elle, pour lui faire. D'un autre côté, comment une petite fille de sept pouvait deviner les intentions noires de quelqu'un qui était à peine plus qu'un inconnu à ses yeux ? « Il m’a dit que j’étais une sorcière … » balbutia-t-elle entre deux sanglots à l’adresse de sa mère. « C’est vrai. Tu l’es. Comme ton père et moi. » dit-elle alors « Tu en es une aussi ... » dit-elle en reniflant pendant qu'elle se relevait pour essuyer ses larmes qui coulaient à flot. « Tu en as assez découvert pour aujourd'hui, repose toi. Je te dirais tout ce que tu veux et tout ce que tu dois savoir demain. » lui dit sa mère en l'embrassant sur le front.

→ « Le temps révèle toute chose. »

Allongée dans l'herbe humide, dans sa robe de soie noire étouffante, elle regardait le ciel d'un bleu céruléen. Ses pieds nus plein de terre. Il avait cessé de pleuvoir depuis plusieurs heures mais elle était restée là. Elle adorait courir sous la pluie, les cheveux aux vents. Cela lui donnait l'impression d'être libre parce qu'elle savait au fond d'elle même qu'elle ne l'était pas. Elle était prisonnière dans une prison dorée. « Qu'est ce je dois savoir ? » cria t-elle en sautant sur ses deux en voyant sa mère arriver vers sa petite personne. « Beaucoup de choses. Ta vision du monde est sur le point de changer, alors es-tu sûre de le vouloir ? » demanda t-elle en tendant une paire de chaussure à sa fille pour qu'elle les mettent au pieds. « Oui. Je suis assez forte pour endurer ça. » dit-elle en enfonçant ses pieds dans des bottines. Elle alla tranquillement s'assoir sur le banc en bois qui était situé à quelques mètres. Sa mère l'y suivit et serra les deux mains dans les siennes. « Il y a une grande partie des choses que tu découvriras par toi même mais voilà, ce que je peux t'apprendre sur toi où notre famille. » commença à t-elle en lâchant les mains de sa fille. « Nous sommes une famille de sang-pur.... » commença t-elle en esquissant un léger sourire ironique. « Les familles de sang-pur sont des familles qui n'ont pour ancêtres que des sorciers. Certaines familles se considèrent supérieures aux autres familles car ils n'ont pas la même qualité de sang. Poudlard, est l'école de sorcellerie où tu apprendras tous les sorts et toutes les choses que tu dois savoir mais c'est aussi un endroit où tu devras apprendre à vivre en communauté, avec les autres. Ne les déteste pas.... Autre chose et cela, c'est la partie la plus noire de l'histoire. Je n'accorde aucune importance aux conflits dit de sang pourtant nous avons une tradition ou plutôt une obligation et crois moi, je suis désolée de te l'apprendre mais nous nous devons de préserver la pureté de leur sang ... » continua t-elle « Comment ça préserver la pureté de notre sang ? » coupa Siloé en arquant les sourcils.« Nous ne choisissons pas l'homme que l'on épouse » avoua t-elle. « Alors toi et père ? » commença t-elle alors que tout devenait clair dans sa tête. Elle comprenait maintenant pourquoi malgré une certaine proximité, ils étaient si distants l'un avec l'autre. « Je n'aurais pas le choix non plus, c'est cela ? » demanda t-elle en pensant à son avenir, assurément malheureux. « J'aimerais tellement que tu l'aie » chuchota sa mère en soupirant.

♔♔♔


Elle détestait l'odeur des vieux livres de la bibliothèque. Cette odeur nauséabonde lui donnait envie de vomir. Elle n'allait jamais dans cette pièce par hasard. Son regard scrutait les moindres recoin de la pièce. Elle posa son doigt porcelaine sur la tranche d'un livre, un vieux livre abimé par les années. Elle le regarda fixement et avec insistance. Ce livre proclamait William Shakespeare, McBeth. D'un coup, le livre se mit à voler en sa direction et à se poser entre ses petites mains diaphanes. Apeuré, elle émit un mouvement de recul qui provoqua la chute du livre sur le plancher. « I-M-P-O-S-S-I-B-L-E » articula t-elle en regardant le livre qui s'était écrasé sur le sol verni. Elle se baissa et prit le livre entre ses mains. Elle survola rapidement la page et son regard s'arrêta sur cette phrase : le sang appelle le sang. « Je suis une sorcière ... Je suis une sorcière .... Je suis une sorcière ... » se répéta-elle pour se convaincre elle-même. Tous les éléments étaient là devant ses yeux, elle ne pouvait plus les refouler.

♔♔♔


Sa petite sœur sur les genoux, elle déchirait avec fougue la lettre qui lui était destinée. « Qu'est ce que c'est ? » demanda sa petite sœur de sa voix enfantine. Siloé fixa Aliénor avec affection. Sa petite sœur était son portrait craché, si elle n'avait une si grande différence d'âge, on pourrait les prendre des jumelles. « Une lettre. Tu recevras la même dans quelques années Ally. » répondit-elle en prenant sa sœur dans ses bras alors qu'elle marchait hâtivement vers sa maison. « C'est une bonne nouvelle, alors ? » dit-elle alors qu'elle passait ses mains autour de la nuque de sa sœur de peur de tomber. « Oui mais je vais devoir partir ... » répondit Siloé en déposant sa sœur sur les premières marches du perron. « Ne t'inquiète pas, je t'écrirais et quand tu sauras écrire, tu pourras me répondre. Je ne serais jamais loin. » en sentant l’inquiétude émaner du regard de sa sœur. « Je ne serais jamais loin » répéta t-elle encore. « Maintenant, je dois prévenir mère. Attends moi ici. Je continuerais à te parler de Père. » dit-elle en montant les marches restantes. Elle plaignait sa sœur qui ne connaîtra son père. Elle était née sept mois après la mort de celui-ci. Tout ce qu'elle savait de lui, c'est ce que Siloé lui racontait, bien sûr, elle le peignait un peu héroïque qu'il l'était pour qu'au moins Alliénor en est une bonne image. Celui d'un homme bon et généreux, comme il était dans sa jeunesse. Disons qu'elle a volontairement omit de lui raconter les détails les plus désagréable. « Mère ? ... Mère ? ... Mère ? ... » appelait-elle en secouant glorieusement la lettre entre sa main, alors qu'elle traversait rapidement toutes les pièces, jusqu'à distinguer la silhouette de sa mère, dans le petit salon. « Qu'avez vous donc ? » lui demanda t-elle en se retournant pour faire à sa fille. « J'ai reçu la lettre !!! » annonça t-elle à sa mère en affichant son sourire d'une blancheur extrême. Sa mère s'accroupit jusqu'à arriver à la hauteur de sa fille. « Je suis au courant et je t'en félicite. » lui dit-elle en souriant à son tour. « Tu vas devoir aller à Londres. Il n'y a que là bas que tu pourras acheter, tout ce qui est nécessaire. Je préviens tes grands-parents de ton arrivée imminente. »

♔♔♔


« Le Poudlard Express va bientôt quitter le quai. » annonça t-on dans le haut-parleur. Les gens qui s'étaient amassés sur le quai pour accompagner leurs enfants commençait à s’enlacer en guise d’au-revoir. Elle voyait des enfants de son âge pleurait autour d'elle, dans un sens, elle trouvait cela pitoyable. Ils avaient onze ans, ils n'étaient plus des bambins. « N'oublie pas ce que je t'ai dis. Cela doit absolument rester secret, pour ton bien » chuchota sa grand-mère avant de déposer un baiser sur la joue de sa petite-fille. « Tu es différente. Les gens ont peur de la différence alors essaye de ne jamais la montrer. Maîtrise toi. » lui conseilla sa grand-mère une dernière fois. Siloé se précipita dans le train, bredouillant des excuses quand elle écrasait sur les pieds des gens. Encore un secret. Encore un fardeau à porter. Avait-elle les épaules suffisamment large pour cela ? Elle le devait, quel autre choix avait-elle après tout ? Mentir était son salut. Elle s'installa dans un compartiment situé à l'arrière du wagon. Vide. Elle n'avait pas envie d'être dérangée. Bientôt, elle allait se faire des amis et elle serait contrainte de leur mentir pour l'honneur de sa famille et le sien. Son père était mort d'une crise cardiaque, il ne s'était pas suicidé. Elle était une fille normale, non, un vélane. Tout le monde allait avaler ses deux mensonges et elle allait tenter de s'en convaincre elle même car elle ne souhaitait plus jamais se revoir aussi hideuse qu'elle l'avait été quand elle était devenue tellement furieuse qu'elle ne pouvait se contrôler. Elle était maudite, elle le savait maintenant.



→ « On peut se sacrifier pour ses propres idées, mais pas pour la folie des autres.»

Assis sur le canapé d'en face, entouré de ses deux parents qui toisait Siloé d'un regard satisfait qu'elle n'appréciait guère. Il n'avait pas fallu beaucoup de temps à la jeune fille de quinze ans, le but du dîner qu'avez organisé sa mère pour la venue soudaine des Wright. Elle faisait que sa mère avait l'intention de l'unir avec le crétin de Nathaniel Wright, comme elle même l'avait été avec son mari. Siloé s'efforçait de faire bonne figure dans cette situation inconfortable même si elle n'avait envie de d'une seule chose : partir en courant pour ne plus jamais revenir. Elle connaissait Nathaniel, sa réputation le précédait. Coureur de jupons, il avait toutes les filles à ses pieds mais il avait fallu qu'il jette son dévolu sur Siloé. Toute les filles rêveraient d'être à sa place et elle, elle donnerait tout pour l'échanger, mais elle ne pouvait pas. « Vous avez là, une très belle fille Elizabeth .. » fitt remarquer le patriarche Wright en portant la coupe de champagne à sa bouche, pour l'occasion Madame Hastings-Echolls avait ouvert la dernière bouteille de champagne dont elle disposer depuis le début de la guerre. « Je suis charmée du compliment M. Wright vraiment mais je pense personnellement que vous méprenez bien que j'avoue avoir une piètre opinion de moi. » remercia Siloé faussement flattée. Bien qu'elle savait qu'elle était belle, c'était une vélane. Dans la minute qui suivit la fin de sa phrase elle fusilla du regard Nate. Elle ne l'aimait pas, ne l'aimerait jamais. Elle avait la nausée rien qu'en imaginant qu'elle serait contrainte de passer le reste de sa vie avec lui. Il était beau, intelligent, sournois aussi. Il charmait tout le monde avec son sourire et ses bonnes manière mais il avait cet air suffisant qui ne plaisait pas à Siloé qui le meprisait plus qu'autres choses. Il savait tout comme elle et depuis toujours qu'il était promis à un mariage sans amour, mais elle était certaine qu'au fond de lui, quand il avait apprit la nouvelle, qu'il jubilait au fond de lui. Le goujat. Il allait épousé l'une des seules filles qui n'avait pas encore son nom sur son tableau de chasse. « Oserais-je vous demander de nous faire visiter vos magnifiques serres ? » demanda Madame Wright à l'adresse de sa mère qui paru étonnait de sa demande. « Oh mais je ferais cela avec plaisir ... J'y consacre une bonne partie de mon temps depuis le décès de mon époux. » dit elle se levant. Madame Wright et Mr Wright lui emboitèrent le pas après m'avoir après un sourire. Siloé remarqua que la patriache fixer avec instance son fils. Tout cela n'était qu'une mise en scène pour les laisser seuls. Une fois que leurs parents partis, le sourire de Siloé s'en alla et sa mine s'assombrit. Elle n'avait plus besoin de faire bonne figure. « Je ne t'épouserais jamais » lâcha t-elle froidement en lui lançant un regard glacial. « Cela ne me fait pas plaisir non plus crois moi, mais quels autres choix avons nous à part celui de déshonorer notre famille ? » remarqua t-il. « Ne prétends pas que cela t'affectes, tu ne rêvais que de cela. » lâcha t'elle avec dégout. Quelques instants plus tard, tous revinrent et à la fin du dîner, elle fut contrainte d'accepter la proposition de mariage que formuler monsieur Wright. « Vous vous marirez donc à la fin de la scolarité de Siloé. Le plus tôt possible sera le mieux. » conclut -il en joignant ses mains.

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Cher Journal,
Je n'ai plus que toi à présent pour confier mes angoisses. 1942. La guerre fait des ravages, le monde devient fou, je suis terrifiée car pour la première fois depuis toujours, je suis livrée à moi-même. La guerre meurtrière à prit tout ce que j'avais de plus cher. Ma ville, ma mère. Exeter, ma ville chérie, à été bombardé par la Lufwaffe. Pourquoi, elle ? Pourquoi ? Dans mes cauchemars, j'entends le bruit sourd des bombes qui s’ablatent sur ma maison. Je n'ai plus rien à espérer de la vie, maintenant, je sais assurément que mon existence sera malheureuse. La mort de maman m'a libéré d'un devoir mais m'en a contraint à un autre. Je peux aisément reprendre la parole que ma mère à donner quant à la promesse de mon union mais si se serait considérait comme bien plus grave maintenant qu'elle est morte, ses volontés ont plus de poids et moi orpheline, devrais-je condamné Alliénor à une vie de misère ? Non assurément pas. Je suis prête à tout pour elle, c'est la seule famille qu'il me reste désormais. Je sacrifierais mon bonheur pour sa stabilité. J'en suis certaine et pourtant ... je doute




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bambi siloé hastings-echolls ღ do you believe in magic ?

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